Echecs et Athlétisme stade Louis Lumière le jeudi 21 juin 2018

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Ce jeudi 21 juin, jour de la fête de la Musique, le stade Louis Lumière accueillait une toute nouvelle édition de la formule « La tête et les jambes » inaugurée dès 2016 conjointement par la mission académique Jeux de l’esprit, l’USEP et bien sûr la Ligue IDF des échecs. Après la réussite des deux premiers tournois combinant le jeu d’échecs et le mini-hand, sans oublier la participation de la mission académique et de la Ligue IDF des échecs aux USEPIADES en février de cette année, les trois partenaires ont désormais d’excellentes relations de travail et de confiance mutuelle. Chacun apporte en effet une expertise spécifique utile à la réussite et à la mise en œuvre de cette organisation.

Il avait été décidé de proposer aux classes de cours moyens 1 et 2 un nouveau défi sportif  original par équipes : combiner des épreuves athlétiques et échiquéennes par équipes mixtes de cinq joueurs. Sept professeur(e)s des écoles ont finalement accepté de tenter l’aventure.

Dans une excellente ambiance, les équipes des écoles Saint-Lambert (15ème), Boursault et Lecomte (17ème), Dorléac (18ème) et Pyrénées (20ème) se sont livrées le matin et l’après-midi à des duels acharnés et indécis. Chaque classe est repartie avec le gain d’une coupe d’échecs qui récompensait sa participation dans un bon état d’esprit au tournoi et aussi sa performance dans cette compétition scolaire amicale. Il a été aussi remis à chaque élève un diplôme d’honneur individuel, spécialement préparé par l’USEP, qui le félicitait de sa participation à cette épreuve sportive combinée.

AthletismeCôté Athlétisme ce retour aux fondamentaux se traduisait par deux  épreuves classiques de sprint et de saut en longueur associées à deux épreuves plus originales : lancé arrière et à l’arraché d’une balle lestée de 1 kg et tir de précision sur cible à la sarbacane.  

 

Echecs AthletismeCôté « jeu d’échecs » les organisateurs ont eux aussi décidé de tester une formule nouvelle de compétition sans pendule avec arbitrage des parties non terminées en toute fin de rotation, c’est-à-dire au bout d’une vingtaine de minutes de jeu. Pour l’occasion ils se sont inspirés de l’expérience récente qu’ils avaient pu observer au cours du tournoi scolaire d’échecs de Bastia.

De l’avis des observateurs et des arbitres les enfants ont ainsi pu se concentrer avec moins de stress et de pression sur le jeu d‘échecs proprement dit et ont été plus calmes et attentifs. Si le jeu à la pendule est ludique, attractif et très formateur il demande que tous les élèves soient préparés en amont à cette utilisation qui introduit un peu rapidement un paramètre complexe à maîtriser : la gestion du temps de réflexion et des émotions que cela engendre. Dans la mesure où tous les élèves n’ont pas encore une connaissance précise et automatisée de toutes les règles et une pratique du jeu suffisamment régulière le choix de limiter l’attention des joueurs au seul duel sur l’échiquier s’est finalement révélé judicieux.

La satisfaction générale des participants - élèves, enseignants, organisateurs et accompagnateurs – nous encourage à poursuivre dans cette voie et dès l’année prochaine seront mises sur pied de nouvelles épreuves originales mariant le sport échecs et un sport traditionnel ou plus récent.